Les rêves

Qui devrait decider si nous sommes vraiment mortsQuand j’ai fait mon A.V.C., je suis resté allongé par terre 5 jours, et j’ai fait des rêves.

Je suis au Nouvion-en-Thiérache. Je me relève sur la route. Je reconnais, sur la gauche, une maison dans laquelle j’ai habité avec ma famille. La maison est différente : les murs ont été repeints avec une couleur plus claire et le rouge des tuiles est aussi plus clair. Des arbres ont été enlevés, mais la grille est toujours là. Sur la droite, je sais qu’il y a les HLM.
Je vois ma sœur Marie-France qui arrive vers moi. Elle est vêtue d’une robe blanche. Elle me parle. Je ne sais plus ce qu’elle m’a dit.

Je suis dans un avion à deux hélices, avec papa, Marie-France et ma tante (qu’on appelait Mamie). Les parois de l’avion sont beiges. Papa et Marie-France sont assis en avant à gauche et ma tante à droite. Ma sœur et ma tante bavardent longtemps.

Je suis sur le toit de la locomotrice électrique d’un train qui vole dans le ciel. Il n’y a pas de pantographe. Les roues tournent toutes seules. J’ouvre le toit du train, je vois les passagers et je les salue de la main. Les personnes me répondent. Le train rejoint d’autres trains en route vers l’Allemagne. Le matin, les trains se posent sur les voies et roulent vers Berlin. Ils s’arrêtent en pleines voies au bord d’un lac qui ressemble à celui du parc Léo Lagrange à Reims. Tous les passagers avancent vers le lac. Ils sont très nombreux.

C’est la fin du rêve…

* * *

Je suis allongé sur un lit. La fenêtre est à ma gauche, et la porte à droite. La tête du lit est contre le mur. Au pied du lit, se trouvent une chaise et un fauteuil. Je pense que je suis peut-être à l’hôpital. Le temps passe, un docteur et une infirmière rentrent. Ils font des commentaires sur mon état. Ça dure longtemps.
Pendant la nuit, mon esprit s’élève au-dessus de l’hôpital et plane quelques minutes. Je vois les maisons autour. Puis, je retombe dans mon corps.
Le matin, je vois Sab et Manu allongés sur des lits, devant et derrière moi (Manu est un ami que j’ai rencontré à l’IUT. Sab, je l’ai connue sur Prizee). Nous restons ainsi longtemps. Les médecins bavardent, rigolent : ils ne sont pas sérieux mais désinvoltes. Ils m’attachent les bras et les jambes au lit.

* * *

Je suis toujours à l’hôpital. Manu et Sab ont disparu. L’infirmière et le docteur parlent entre eux, comme dans le rêve précédent. Ils ne sont pas consciencieux. Ils me lient les poignets. Je porte une chemise de nuit. Ils rient de moi.

* * *

Je suis dans le sous-sol de l’hôpital. Le plafond est voûté. Tout est de couleur beige. Je suis debout dans un couloir qui tourne à angle droit. Un homme est à ma gauche, il me parle. Mais, je ne peux pas lui répondre. Je produis des sons inarticulés pendant 15 minutes.

Je sombre dans le coma…

15/07/2021


L’AVC

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